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Le Bénin

Le Bénin est un petit pays d'Afrique de l'Ouest, globalement stable et bénéficiant encore d'espaces naturels remarquables et protégés.   L' Etat a fait récemment de l'écotourisme une source de son développement.

LE SITE : TANGUIÉTA

Démarrage du projet : 2007

LE CONTEXTE

Tanguiéta est une commune située au nord-ouest du Bénin dans le département de l’Atacora. Tanguiéta se situe à proximité de la Réserve de Biosphère de la Pendjari qui fait partie de l’un des plus grands ensembles d’aires protégées d’Afrique de l’Ouest.

Le parc national de la Pendjari est une aire protégée s’étandant sur les communes de Tanguiéta, Matéri et Kérou, à la frontière du Burkina Faso. Il fait partie de la réserve de biosphère de la Pendjari (RBP), créée en 1986, qui englobe, outre le parc, des zones de chasse et une zone tampon. Elle figure parmi la liste des aires protégées du Bénin.

La région de Tanguiéta est soumise à d’importants processus de dégradation des ressources naturelles notamment liés au braconnage, à l’agriculture sur brûlis et à la commercialisation du bois de chauffe et du charbon.

Le Centre National de Gestion des Réserves de Faune (CENAGREF), structure de tutelle du parc, a mis en place un système de surveillance et de contrôle limitant l’accès aux ressources de la Pendjari. Ceci accroît la pression sur les ressources naturelles en périphérie.

Les conflits consécutifs à cette réglementation ont suscité la création des Associations Villageoises de Gestion de Réserve de Faune (AVIGREF) dans chacun des 23 villages riverains. Les AVIGREF ont pour objectif d’identifier et de mettre en œuvre des activités alternatives, durables pour l’environnement et viables pour les communautés.

ENJEUX DE CONSERVATION

  • La végétation dans le parc est variée. 241 espèces végétales sont réparties en 53 familles réparties dans diverses formations végétales: forêt riveraine (Parinari congensis, Pterocarpus santalinoides ; forêt galerie (Khaya senegalensis, Vitex chrysocarpa ou Cola laurifolia) ; forêt dense sèche (Anogeissus leiocarpus, Diospyros mespiliformis) ; forêt claire (Anogeissus leiocarpus, Daniellia oliveri) ; savane boisée (Combretum spp, Pterocarpus erinaceus) ; savane arborée (Combretum spp) ; savane arbustive (Acacia gourmaensis, Crossopteriyx febrifuga) ; savane saxicole (Detarium microcarpum, Burkea africana) ; savane marécageuse (Terminalia macroptera, Mitragyna inermis, Acacia sieberiana8.).
  • Le long de la rivière Pendjari et de la falaise de l’Atacora, plusieurs espèces d'arbres, telles que Adansonia digitata (baobab), Anogeissus leiocarpus (bouleau d'Afrique), Vitellaria paradoxa (karité) ou Parkia biglobosa (néré) témoignent de l'existence de villages et de champs antérieure à la création de la réserve.
  • Le guépard est l'emblème du parc national de la Pendjari. On le trouve dans les savanes herbeuses, notamment le long de la rivière Pendjari. Les lions y sont peu nombreux (une cinquantaine) peut-être à cause de l'importante concurrence exercée par de nombreux autres carnivores. Ceux-ci, outre le guépard, sont principalement le lycaon, l'hyène, le chacal et le léopard. Les lions de la Pendjari, se distinguent par la quasi absence de crinière chez les mâles.
  • Parmi les grands herbivores, on observe la présence d'hippopotames, bien connu, qui peut peser jusqu'à 3 ou 4 tonnes. Un autre grand herbivore est l'éléphant d'Afrique. L'éléphant d'Afrique occidentale a les défenses un peu moins longues que celui d'Afrique de l'Est.
  • Les autres herbivores importants que l'on trouve dans le parc sont le damalisque (ou topi), l'hippotrague (ou antilope chevaline), le cobe de Buffon, le cobe Defassa (ou waterbuck ou antilope sing-sing), le bubale et le buffle d'Afrique.

STRATÉGIE DE CONSERVATION

  • Reboisement / agroforesterie
  • Conversion des agricultures traditionnelles en permaculture
  • Création d’une ferme école
  • Mesure et suivi de la biodiversité à l’extérieur du parc

PARTENAIRES : Ecodec

Autres associations locales constituées : Avigref

80000 arbres replantés

400 Bénéficiaires

1 Ferme école

LE SITE : FORÊT DE HLANZOUN

Démarrage du partenariat : 2021

CONTEXTE

  • Cette forêt est la seule forêt marécageuse avec un cours d’eau permanent connue en Afrique de l’Ouest. Sa superficie d’environ 2.945 ha est située au Sud-Bénin dans l’arrondissement de Koussoukpa, commune de Zogbodomey. Elle est incluse dans la zone de plateaux d’altitude faible traversée par la ‘dépression de la Lama’. Sa localisation géographique précise se situe entre 7°02’ - 7°05’ N et 2°15’ - 2°18’ E. L’altitude de la zone au nord de la dépression de la Lama varie entre 20 et 35 m. La forêt marécageuse est alimentée de façon permanente par le cours d’eau Hlan, qui prend sa source à Cana et débouche dans le plus long fleuve du Bénin, le fleuve Ouémé (510 km). La zone est soumise à un climat subéquatorial (béninien) et aux 4 saisons suivantes d’inégale durée: 2 saisons de pluies alternant avec 2 saisons sèches (Adjanohoun et al., 1989). La température moyenne annuelle varie de 25 à 29 °C. L’humidité atmosphérique est de l’ordre de 85% en janvier et février et atteint un maximum de 95% en octobre. La durée moyenne annuelle d’insolation est de 1.800 heures pour la station de Bohicon.

    La forêt a été peu étudiée par les scientifiques. A chaque nouvelle mission scientifique, des nouvelles espèces y sont découvertes.

    Cette forêt, assez fragile, est menacée par la pression anthropique et le braconnage.

ENJEUX DE CONSERVATION

  • La flore de la forêt de Hlanzoun est  composée de 241 espèces réparties en 185 genres et 70 familles dont des espèces endémiques (Uapaca paludosa) ou en danger (Hallea ledermannii et Nauclea xanthoxylon). Les deux écosystèmes de cette formation végétale (lisière et forêt) comportent respectivement 200 et 119 espèces avec 78 espèces communes. Les mésophanérophytes et les microphanérophytes sont les types biologiques les mieux représentés dans cet écosystème, tandis que sur le plan phytogéographique, les espèces guinéo-congolaises dominent. La flore dans ce milieu est influencée essentiellement par les facteurs édaphiques (agrologiques)  et anthropiques (humains).

    La faune, que ce soient les oiseaux, les insectes, les reptiles ou les petits mammifères, y est très diversifiée. Six espèces de primates  sont présentes dans la forêt de Lokoli : la mone (Cercopithecus mona), le tantale (Cercopithecus tantalus), le colobe de Geoffroy (Colobus vellerosus), le colobe de Van Beneden (Procolobus verus), le cercopithèque à ventre rouge (Cercopithecuserythrogaster), enfin pour les prosimiens, le galago du Sénégal (Galagosenegalensis).

STRATÉGIE DE CONSERVATION

  • Sensibilisation des populations locales à la protection de la forêt
  • Mesure constante de la biodiversité
  • Reboisement / agroforesterie
  • Introduction de la permaculture
  • Création d’activités alternatives génératrices de revenus
  • Ecotourisme raisonné

     

Partenaire : Ecodec

 

5000 bénéficiaires

6 espèces de primates

241 espèces

Bénin

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